Si Johnnie Carwash naît au sein d'un garage lyonnais, entre la tôle et le parpaing, c'est toutefois au soleil que le trio prend ses premières couleurs. Deux années sur les routes et environ 150 concerts, à jouer et rejouer le rock. Refrains catchy pour humains indisciplinés, sourires francs et énergie brute, les cool kids sont de retour avec leur deuxième album, No Friends No Pain. Dix titres qui célèbrent l'amitié, l'amour et les ruptures, sans jamais se départir de fun et de légèreté.

Beastly, c'est trois jeunes fougueux entre Angers, Tours et la Normandie qui distillent un Rock Fusion riche et varié, à la robe soyeuse et au nez fin.

Le groupe évolue en powertrio instrumental et produit des morceaux de 10 minutes, basés sur des gros riffs, des mesures asymétriques, des changements de tempo et tout ce qui pourra vous empêcher de hocher la tête en rythme plus de 15 secondes d'affilée.

Leurs influences vont même jusqu'à la funk mignonne et léchée, ou à l'inverse au turbo hardcore post apocalyptique. Joli grand écart, un peu l'équivalent musical d'un cocktail Menthe Pastille Calvados rallongé à la bière en canette. Les effets recherchés sont l'euphorie, la perte de vêtements et le cassage de genoux, le tout bien sûr dans un consentement exprimé et un amour de l'autre.

Discrets depuis leur dernier album ANDAMAN (2017), Beastly revient en 2023 avec MAYABUNDER et reprend la route pour inonder de bonheur chaque citoyen du monde.

Derrière ce nom complètement con se cache un jeune groupe angevin avec des têtes bien connues de la scène locale (Péniche, San Carol, Butterfly Bulldozer…). Ce sont surtout des gens qui aiment autant Gilla Band que George Michael, La Jungle et Linkin Park. En gros, un mur de guitares qui sonnent comme des synthés, une batterie hyperactive et une voix qui en fait des caisses. Trois des membres prétendent également aimer le foot pour faire plaisir au quatrième.

Marc Minelli fait partie de la catégorie des inclassables, capable de tout jouer, songwriter et performer, c’est surtout un chanteur, à l'aise aussi bien dans des morceaux rythmés que dans des ballades calmes et poignantes. Né en Normandie, il émigre à Paris dans les années 2000 après divers groupes et un crochet aux États-Unis où il collabore avec la scène de Boston, les Real Kids et Willie Alexander notamment. On le retrouvera plus tard aux Transmusicales de Rennes, au Printemps de Bourges en mode "standing ovation", puis en spécialiste des premières parties 'challenges' : la "Cigale" avec Chris Isaak, le "Zénith" avec Jean-Louis Aubert, l'Olympia avec les Communards…. Les mêmes années le verront sortir un tube improbable, "Love Atomic", sur le label français des Têtes raides et Kat Onoma. Il passe à la télé chez Ardisson ou Frédéric Mitterrand, compose la musique d'un spectacle nautique, travaille pour le cinéma, écrit pour Dani et remixe Carmel…. La suite se passe en Afrique avec le projet 'Electro Bamako' et Mamani Keïta. Le disque fait le tour du monde et Minelli réalise quelques rêves (jouer à New York au festival d’été de Central Park, à Londres au Royal Albert Hall, au Paradiso à Amsterdam…). Il réalise dans la foulée un album d'Ernest Ranglin pour Chris Blackwell chez Palm Pictures à Londres et remixe Amadou et Mariam dans un deuxième volume de ses aventures au "Pays du Good Groove"...

Désormais, Minelli partage ses activités entre la France, où il joue, et New York, où il mixe régulièrement ses disques dans le studio d'un ex-Roadrunner exilé volontaire… On a pu l'entendre au Théâtre interpréter Garcia Lorca, à la télévision dans sa BO du film "Bad Dogs", sur scène dans des hommages à Bowie ou Lou Reed, avec le "Havre All Stars", dans un spectacle dédié aux Cramps avec la comédienne Meriem Gabou et un peu partout pour des concerts en solitaire, un domaine dans lequel il excelle. Son nouvel album est un récapitulatif d’une carrière riche de différents styles, de tubes improbables et d’expérimentations sonores.